Zumbi
dos Palmares représente LE symbole
de résistance du peuple noir au brésil et de la
culture Afro-brésilienne.
Zumbi n'a jamais été esclave (ni capoeiriste!),
il est né libre
à Palmares en 1655.
Il était chef d'armée du plus grand quilombo, "Le
Quilombo dos Palmares".
Les
Quilombos de Palmares a été fondé par
un groupe de marrons échappés des domaines
du Nordeste et qui avaient établi
un village indépendant, qui devint par la suite plus
qu'un village, mais un ensemble de villes fortifiées,
organisée politiquement
et socialement. Cet endroit difficile d'accès fût
nommé Palmares, et était situé dans
la Serra da Barriga de l'actuel Etat d'Alagoas, qui, à
cette époque était une capitainerie de l'Etat
de Pernambouc.
Le quilombo accueillait noirs en fuite, indiens et blancs
marginaux. Les quilombolas commerçaient avec les
villages blancs
des allentour, achetant outils, poudre, armes...
Au
milieu du XVIIe siècle, le quilombo de Palmares comptait
plusieurs villages parmit lesquels :
Macaco - Dans la Serra da Barriga, 8000 habitants
Amaro - au Nord-Ouest de Serinhaém, 5000 habitants
Sucupira - à 80 km. de Macaco
Zumbi - au Nord-Ouest de Porto Calvo
Osenga - a 20 Km. de Macaco.
A
cette époque, la population totale de Palmares, aurait
atteint 20 000 habitants, soit 15 % de la population brésilienne.
Dans le Quilombo, la préservation d'une identité
africaine constituait avec les coutûmes, le ciment
communautaire qui incitait
au marronage d'innombrables esclaves des sucreries et plantations
environnantes
Zumbi,
est né libre mais fût capturé
dans son enfance par des soldats portuguais puis confié
au Père Antonio Melo,
de la paroisse de de Porto Calvo. Il étudia le portugais
et le latin, fut enfant de coeur et fût baptisé
Francisco.
En 1670, il s'enfuit de la paroisse, pour retourner au Quilombo.
Courageux, doué d'une bonne capacité d'organisation
et de commandement, il devint un grand chef et un mythe
pour les noirs ; non un mythe caché mais une révélation
. "Zumbi" signifie force de l'esprit.
Pour les Portuguais Zombi signifiait le diable. Durant plusieurs
dizaine d'années, le gouvernement portuguais considérait
Zumbi non pas comme une personnae, mais comme un titre donné
au chef de Quilombo. En effet chaque expédition envoyé
détruir Palmares revenait "victorieuse"
d'après leur chef, alors quelque quelque temps après
on entendait denouveau parler de "Zumbi".
En
1678, le roi du Quilombo dos Palmarès, Ganga-Zumba
signe un traiter de paix avec les portuguais.
Zumbi et ses hommes ne l'acceptent pas. C'est
alors que Zumbi devient le grand général en
chef du Quilombo de Palmares, en 1679.
Lui ses hommes et tous les quilombolas qui se joignir à
eux étaient très redoutés par les portuguais.
Zumbi était considéré comme le plus
vaillant des guerriers nègres.
Il se montra alors, encore plus determiné à
poursuivre la résistance pour défendre son
"peuple" et ses terres.
Il refusa toute soumission aux portuguais
En 1694,
despérés les portuguais envoyèrent
en plus de leur armée, des troupes de mercenaires
(noirs, mulatres, blanc, indiens...) conduits par le bandeirante
Domingos Jorge Velho contre le quilombo.
Un de ses fidèles lieutenant Antonuo Soares, le trahit
et conduisit les portuguais à la cachette de Zumbi
et il fut capturé
Macaco, la ville de Zumbi fut détruite par Bernardo
Vieira.
Les noirs furent soit tuer, soit emmené en esclavages
et Zumbi fut prisonnier.
Le 20
novembre 1695, Zumbi fut tué par André Furtado,
alors qu'il tentait de s'enfuir.
Durant
des dizaines d'années, voire des siècles,
on racontait que Zumbi s'était suicidé en
se jetant du haut d'une falaise, ou des remparts de Macaco.Cette
version avait été alimentée par les
portugais pour casser le mythe du grand chef de guerre,
du personnage courageux et fidèle à son peuple.
De cette manière Zumbi fuyait le combat et était
montré comme un lâche. Cette même histoire
racontée par le peuple noir prit une autre interprétation;
Zumbi préferait mourrir que d'être esclave.
Aujourd'hui la version de l'assinat par André Furtado
est la plus probable.
Cette
date du 20 novembre reste importante encore aujourd'hui
pour la culture afro-bresilienne, et Zumbi dos Palmares
est un grand symbole de résistance.
Au bresil des rues, des etablissements, etc, portent son
nom.
Dans
les rondes de Capoeira, nombreux sont les chants louant
les chef de guerre, ses exploits et le symbole qu'ils représente.
"ZUMBI"
écrit par Forro, Marrom Capoeira e Alunos.
Zumbi, cadê Palmares ?
Zumbi, quede Palmares?
Olha eu sei onde é que esta,
Ta dentro do coração / Guardo en minha
memoria
Historia da escravido / Quilombo ameaçado
Por culpa da traição / Virou campode
batalha
Sangue derramado ao chão / Zumbi filho de Ogum
Orixa seu guardião / Valente lança zagaia
No peito do capião / Agora peço licença
Pro poder apresentar / Os gueirros o Quilombo
Que Zumbi foram ajudar / Dundum negro de Angola
Xagum dos Yoruba / Bambuza negro Ewe
Ganga-Zumba à liberar / Dandara brava guerreira
Bamboxê o Olowo / Fazendo adivinhação
Pra Zumbi o protetor / Trezentos anos se passaram
Zumbi não perdeu a guerra / Ele virou encantado
E mora no alto da serra, da barriga