Il
pratiquait sa Capoeira comme une lutte, sans se préoccuper
des aspects musicaux, du folklore, des traditions et des
rituels
Les capoeiras de Rio de Janeiro utilisaient cet art pour
se bagarrer, affronter leurs adversaires sans aucun esprit
sportif, et se disputer leurs territoires. La "navalha"
et la "faca" étaient leurs inséparables
compagnons constantes, causant blessures
et mort à la fin des règlements de compte.
Sinhozinho
enseignait une capoeira plus sportive mais aussi plus dangereuse,
une capoeira de combat. Il la nommait
"Capoeira utilitaria fow'r", elle ne comportait
pas de musique.
"C'est vrai qu'elle n'était pas belle, mais
on apprenait à prendre des coups et aà résister,
on se rendait coup pour coup et l'on frappait fort"
(Andre Lacé).
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Sinhozinho
fut un instructeur connut d'activités athlétiques
et de luttes qui maintint son centre d'instruction à
Ipanema durant près de 20 ans.
Au Club de Sinhozinho on pratiquait le lever de poids,
la gymnastique avec des appareils, la boxe, la capoeira,
etc.
Il y avait, à cette époque, beaucoup moins
d'academie à Rio de Janeiro et la jeunesse d'Ipanema
avait là l'opportunité de se préparer
physiquement et d'apprendre divers exercices sportifs.
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Il partit
terminer ses derniers jours à Ipanema, il habitat
plusieurs années à S.Cristóvão
et à Copacabana.
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